Quatorzième vitrail intitulé "Ferrand, comte de Flandre, est pris et garrotté ; cette capture décide de la victoire". Extrait de la notice rédigée à la fin du XIXème siècle par l'historien Henri DELPECH, à l'intention des artistes verriers.
"Lorsque
Garin eut reconquis la supériorité numérique sur les contingents flamands, il
s’attacha à prendre le comte de Flandre, la plus importante capture que pût
faire PhilippeAuguste pour tirer, de la bataille de Bouvines, des résultats
politiques.
Ferrand
avait combattu très bravement, mais sans aucune intelligence tactique ; en
luttant en première ligne, comme un simple soldat, il finit par se laisser
entourer et garrotter, après avoir dépensé tant de force physique qu’il ne
pouvait plus se tenir sur ses pieds. Pour arriver jusqu’à lui, les Français
durent soutenir un combat acharné. La presse était telle que les cavaliers
n’avaient plus la place nécessaire pour se charger. Quelques-uns éventraient
les chevaux ennemis, pour se faire du large ; mais comme on leur en faisait
autant, tous ces cavaliers démontés se saisissaient à la gorge et se
roulaient dans la poussière sous les pieds des chevaux, accroissant encore le désordre.
C’est
donc une mêlée confuse qu’il faudrait représenter
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