LE SURCOT


Ainsi couvert (chainse, bas de lin, gambeson, coiffe à armer, haubert et camail), notre chevalier se trouve dans une véritable étuve, lorsque les rayons du soleil dardent sur le métal, comme tel fut le cas à Bouvines.

De plus, les uns et les autres étant tous vêtus de semblable façon, il est difficile de distinguer l'ami de l'adversaire lors d'une bataille.

Le surcot, tunique chasuble qui se porte sur le haubert, va donc pallier ces deux difficultés :

d'une part, il protège la cotte contre les rayons du soleil, 

d'autre part, il permet l'identification du chevalier par les armes qui y sont brodées.

Ainsi sont nés l'héraldique et les cris de guerre.