1197
- De nouveau brouillé avec Philippe Auguste, Renaud de Dammartin revient dans le camp anglais. |
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- avril - La trêve est rompue. Philippe Auguste rase Aumale en Normandie. Mercadier, le chef des routiers de Richard riposte en assiégeant le château de Chilly, au nord-ouest de Beauvais. L'évêque de Beauvais et les bourgeois de la ville tente de l'en empêcher, mais il est fait prisonnier. Philippe de Dreux tombe entre les mains de Mercadier, chef des cotereaux brabançons et anglais à Milly, et est jeté dans une étroite prison à Rouen par Richard Cœur de Lion. Le pape Célestin III intercède en sa faveur, et se voit opposer une réponse ironique de la part de Richard : ce dernier envoie au souverain pontife le haubert du prélat, couvert de sang, en lui demandant s'il s'agit là d'une tenue digne d'un évêque. |
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- septembre - L'empereur germanique Henri VI meurt. Le pape écarte la candidature de son fils Frédéric de Hohenstaufen, à cause de son jeune âge, et surtout parce qu'il est roi de Sicile. Otton de Brunswick, fils d'Henri le Lion, duc de Saxe, et de Mathilde, la sœur de Richard Cœur de Lion, lui succède. Ce rapprochement entre l'Allemagne et l'Angleterre conduit Philippe Auguste à soutenir Philippe de Souabe, adversaire d'Otton. |
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- septembre - Baudouin abandonne la cause
française pour s'allier avec Richard Cœur de Lion. Il rompt le traité de Boves signé en 1185 et rétracte la
cession de l'Artois à Philippe Auguste. Il assiège Douai, qui appartient en
douaire à la comtesse Mathilde, veuve de Philippe d'Alsace et alliée du roi de
France. Profitant des démêlés de Philippe Auguste avec Richard, Baudouin
envahit ensuite le Vermandois, prend Bapaume, Roye, Péronne, puis assiège
Arras. |
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- Baudouin neutralise aussi Tournai : parmi les 12 nobles qui garantissent le respect des accords signés par la cité, les frères Bouchard et Gilbert de Bourghelles s'engagent pour 200 marcs d'argent. |
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- 8 octobre - Baudouin s'empare d'Aire-sur-la-Lys et de Saint-Omer. |
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- Cette année-là - Alix de Dreux octroi une charte à la ville de Coucy, copiée sur celle de Laon.
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